Retour sur le comité d’habitants du 29 novembre qui a mobilisé de très nombreux Fontainois autour du programme local de prévention des déchets.
Fin novembre, les habitants ont répondu présents au comité d’habitants, boîte à idées de la démocratie participative de la Ville. Véritable enjeu environnemental et économique, la réduction des déchets est en effet au cœur des débats pour tous les acteurs locaux (usagers, collectivités, entreprises, commerçants…). Face à l’urgence de la situation, la Métropole – compétente en la matière – s’est donnée un cap ambitieux jusqu’en 2030 : réduire de moitié la poubelle d’ordures ménagères de chacun et renforcer considérablement les gestes de tri ainsi que le recyclage. Moins l’habitant produira de déchets dans les années à venir, plus il triera, moins il paiera.
Un plan
Dans ce cadre, la Ville a lancé un vaste programme pour son territoire afin de diminuer les déchets de la collectivité et le gaspillage alimentaire (bâtiments publics, services communaux), mais aussi dans le but de rassembler tous les acteurs et habitants autour de nouvelles pratiques respectueuses de l’environnement. Cette démarche vient, en résumé, interroger nos habitudes et notre façon de consommer. “Aujourd’hui, nous devons discuter, réfléchir, imaginer et proposer, soulignait le maire Jean-Paul Trovero aux côtés du 1er adjoint Alain Grasset. Il s’agit d’un projet collectif, en lien avec notre label Fontaine la naturelle, dans lequel nous devons trouver des pistes solides d’amélioration concernant le tri des déchets. Les usagers sont les acteurs de ces changements.” Georges Oudjaoudi, vice-président de la Métropole en charge de ces questions, ajoutait : “Rien ne peut se faire sans la participation des habitants. Une nouvelle culture est à construire. Et il faut noter que la Ville de Fontaine est la première commune de l’agglomération à présenter un plan déchets cohérent et de cette ampleur.”
Des ateliers
Durant la soirée, les participants au comité d’habitants ont ainsi pu voter pour des thématiques écologiques ou d’amélioration du tri. Par la suite, 7 groupes de travail ont été constitués : circuits courts, compost, sensibilisation, pollution plastique, vrac/emballage, tri, récupération/réparation/réutilisation. Le but de ces ateliers ? Faire émerger des idées et des projets de développement durable pour améliorer la gestion de nos « bacs ». Avec une idée forte : “Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas”, comme le précisait Sophie Romera (conseillère déléguée à la démocratie participative, commissions municipales et modernisation du service public). Rendez-vous en janvier pour la suite.
Le reportage