Du 18 février au 15 avril, Amandine Meunier expose au VOG. Cette artiste française, née en 1977 à Marrakech au Maroc, vit et travaille à Monteynard. La question du voyage, de la mobilité et de l’errance sont au cœur de son travail. Elle observe le monde au travers de ce qu’elle appelle le « nomadisme contemporain ».

Au VOG, ses œuvres sont présentées sous le titre Nomadistan, un lieu inventé par l’artiste. Elle le définit comme le pays de l’errant, du voyageur. Nomadistan est une île imaginaire faite de petits morceaux de différents lieux.

Amandine Meunier interroge la notion de frontière dans un monde où la population est en perpétuel mouvement. Elle montre comment le monde forme un tout avec des délimitations perméables, mais aussi comment la culture enrichit l’esprit et transforme les personnes.

Au cœur du voyage

Dans cette exposition on trouvera une série de sculptures intitulée Roads never travel (les routes ne voyagent jamais) réalisées à partir de chambres à air, minutieusement sculptées. Au travers de ces supports l’artiste se questionne sur la route qui nous fait voyager sur des chambres à air et nous permet de découvrir le monde. Le pneumatique devient le point de contact entre le voyage et le voyageur.

Avec la série Rug Map (des cartes en forme de tapis), elle s’inspire de dessins archéologiques qui servent à garder en mémoire les sites qui ont été fouillés. Elle mélange ces dessins avec des broderies qui viennent de différents endroits du monde. L’artiste montre ainsi qu’un objet peut évoluer quand il est empreint de différentes cultures et civilisations.

Au travers de sa série de dessins Sheds and shields (abris et boucliers), l’artiste travaille à partir de photos trouvées dans la presse ou dans des livres. Elle les redessine, en sélectionne des fragments et les recombine pour former des cabanes. Ces constructions de fortune font partie intégrante de la vie du voyageur et lui permettent de s’abriter.

> Vernissage : samedi 18 février à 16h

Une sourde violence hante l’entrée de l’immeuble de Royan où vit Gabrielle, la professeure de français. Elle sent que, là haut, sur son palier, l’attendent les parents de Daniella, l’adolescente d’une de ses classes qui s’est suicidée ; à laquelle, peut-être, elle n’a pas su prendre garde. Elle entame alors une re-visitation de sa propre vie, elle, la môme d’Oran ; doublée d’une sorte de  « déploration » pour une enfant défunte …