Antennes relais

Ce contenu a été publié il y'a 6 ans. Il se peut qu'il contienne des informations obsolètes. Merci de garder à l'esprit l'ancienneté de ce contenu pendant votre lecture.

Fin avril, un comité d’habitants a réuni habitants, experts, représentants associatifs, élus et services de la Ville afin de placer la question des antennes relais au cœur des débats. Positionnement scientifique et enjeu sanitaire, les 2 points de vue ont été abordés en toute transparence.

“Téléphonie ou internet, 4G ou 5G, la technologie évolue et la santé des habitants reste au cœur des préoccupations, précisait le maire Jean-Paul Trovero, aux côtés de Sophie Romera (conseillère déléguée à la démocratie participative, commissions municipales et modernisation des services publics). Depuis 2012, la commune dispose d’une charte en lien avec les opérateurs afin de cadrer les installations d’antennes relais. Si besoin, nous la ferons évoluer collectivement pour qu’elle réponde aux enjeux actuels. J’ai également souhaité une large concertation avec tous les acteurs en prenant la décision de bloquer la mise en place de nouvelles antennes. C’est l’intérêt général qui doit nous guider.” Marie Amore (adjointe aux politiques de prévention et de santé publique) poursuivait : “Actuellement, les opérateurs renforcent leur réseau. Il existe 15 antennes relais sur le sol fontainois dont 8 sur le domaine privé. Face au développement des ondes électromagnétiques, la Ville a des marges de manœuvre limitées, mais la vigilance doit rester de mise.”

Radiofréquences et santé

Avant de lancer le débat, deux interventions ont permis aux participants de mieux comprendre les différents points de vue. Tout d’abord, Anne Perrin (docteur en biologie, chercheuse, spécialiste des champs électromagnétiques et diplômée en philosophie) a présenté son approche scientifique du sujet : exposition aux ondes, cadre réglementaire, électrosensibilité aux ondes, état des connaissances… La gestion de ce risque doit à la fois s’appuyer sur les résultats des recherches, prendre en compte les préoccupations des usagers et respecter les normes actuelles définies par la loi. Toutefois, il est scientifiquement établi que le téléphone mobile reste la principale source d’exposition. Pour contrebalancer cette vision, Romain Rouffiange du collectif Stop antenne Cachin a expliqué le positionnement et les craintes de parents d’élèves, enseignants et riverains qui ne souhaitent pas l’implantation de nouvelles antennes à proximité d’écoles, de crèches, de foyers pour personnes âgées et d’immeubles d’habitations. Suite à ces présentations, le débat s’est engagé dans la salle. Des participants ont ainsi fait part de leurs inquiétudes concernant les antennes relais et ont notamment pu écouter les explications techniques de Jean-Michel Lachaud (responsable du bureau hygiène et salubrité de la Ville) qui a souhaité rassurer les habitants sur les mesures récentes de terrain réalisées dans ce secteur.

 

 

Ce contenu a été publié il y'a 6 ans. Il se peut qu'il contienne des informations obsolètes. Merci de garder à l'esprit l'ancienneté de ce contenu pendant votre lecture.